Golden Snidget
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Rokudo Mukuro
Rokudo Mukuro
Tu as perdu pour une seule et unique raison. Parce que j'étais ton adversaire.
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Retrouvaille nocturne {.feat mon Alouette} Empty Retrouvaille nocturne {.feat mon Alouette}

Ven 12 Oct - 23:43
Retrouvaille nocturne



Quand il s’était réveillé, le sommeil était déjà haut dans le ciel. Il se tira très difficilement de ses oreillers douillet. Enfin douillet… il avait eut de la chance de trouver ce chalet abandonné et tout pouvait sembler être du luxe après douze ans passé dans une cuve rempli d’eau.
Il se leva enfin, les articulations craquantes et les membres engourdit tout en ramenant la couverture ses ses frêles épaules. Frêles… son corps allait mettre un moment avant de se remettre correctement d’un tel traitement. Mais il s’en remettrait, il était celui qui allait détruire la mafia après-tout.

Il ferma les yeux, réfléchissant à ce qui venait de ce passer et à ce qu’il allait faire à présent.
Premier point, il devait savoir combien de temps il s’était passé depuis l’attaque, ce qui impliquait qu’il descende voir la civilisation d’un peu plus près et qui ne le réjouissait pas réellement. Deuxièmement, savoir si les vendices le recherchaient ou pas… et il n’allait pas retourner au vendicare pour leur demander. Quoique s’ils le cherchaient vraiment, il ne serait pas là bien tranquillement. Donc le second point était déjà réglé. Le troisième point… hum… devait-il vraiment informer les Vongola de ça ? L’évidence ce posa à son esprit : non, il n’était pas obligé de le faire. Mais pour sa tranquillité d’esprit, il avertirait au moins cette personne. Cette personne qui ne dirait pas où il se trouvait, il lui faisait au moins confiance pour cela.
Entre ennemis.

Fouillant le chalet, il trouva finalement une épaisse et grossière veste marron et la passa, rabattant l’énorme cache qui lui tombait devant les yeux. Il enfila également des bottes trouvé et chaude bien que deux fois trop grande pour lui. A croire que celui qui venait là était un ogre. Mais il fallait dire que quand ils avaient préparer cette planque il y avait de cela longtemps à présent, ils n’avaient pas vraiment pensé à ce genre de détails.
Mais c’était toujours mieux que la tenue du Vindicare seule, bien qu’au moins, elle fut sèche à présent.

Quelques heures et un repas subtilisé habilement plus tard au village le plus proche, il déroba comme si de rien n’était le journal du jour, tendant l’oreille sur les rumeurs du coin. Il savait le déroulement des jours dans sa prison grâce à ses possessions mais la date du jour lui fit écarquillé les yeux. Un mois… il avait dormi quasiment un mois depuis la destruction partielle de la prison.
Effectivement, il devait y avoir un soucis pour que les vendices ne s’occupe pas de son cas. Pour une fois qu’un peu de chance lui souriait.

Aller dans la grande ville la plus proche et se procurer ce dont il avait besoin fut un jeu d’enfant avec ses talents. Il pu récupérer aussi les anneaux qu’il avait mis de côté ainsi que quelques affaires. Tout s’arrangeait… et un bref sondage des alentours lui disait qu’il n’y avait toujours aucun vindice sur ses traces, bien qu’il n’aurait pas vraiment pu les sentir bien avant qu’ils apparaissent de toute façon.
Et plus aucune trace de ceux ayant attaquer non plus… Ils avaient enlevé Sawada… puis sans plus faire parler d’eux, dix ans après, ils avaient détruit la moitié des Vendicare et mis en déroute ses gardiens. Pourquoi ? Quel était donc leur but ? Ne pas savoir avait le don de l’agacer.

Prendre le premier avion en direction du Japon et atteindre Namimori fut également un jeu d’enfant, même si quand il arriva, le début de soirée était déjà bien entamé. Mais il avait pu dormir dans l’avion, même s’il était encore fatigué et qu’il subissait de pleins fouet les conséquences du décalage horaire. Mais ça, il ne l’avouerait pas.
Il se rendit au restaurant de rue le plus proche, savourant un bon plat et embrouillant encore une fois ses interlocuteur pour ne pas payer. Il n’avait pas de temps à perdre dans ce genre de futilité.

Une fois son estomac une nouvelle fois comblé, il se dirigea vers l’endroit où il savait pouvoir trouver le chef de Namimori sans le moindre problème : dans la demeure même de Hibari Kyôya. Dix ans étaient passés, mais il y avait des choses qui ne changeaient pas.
Un sourire moqueur étira ses lèvres pâles. Peut-être un peu trop pâle. Il utilisa donc une illusion pour se refaire une bonne santé. Peut-être que le gardien du Nuage la verrait… mais il la prendrait sûrement pour le fait qu’il est une illusion ou qu’il possède le corps de quelqu’un d’autre. Ce genre de détail n’était pas important, l’alouette pouvait croire ce qu’elle voulait à ce propos.

Il réajusta sa veste, glissant de nouveau le petit portable dans la poche intérieure à celle-ci après avoir envoyé un sms à cette personne. Il étaient en plein milieu de la nuit mais il savait très bien que même s’il dormait, le moindre début de sonnerie le tirerait de son sommeil. C’est qu’elle avait le sommeil légère son alouette.
Au moins, il ne pourrait pas dire qu’il n’avait pas fait d’effort pour s’annoncer cette fois. Peut-être qu’il espérait aussi éviter un combat ainsi.

Utilisant son pouvoir de la brume, il se téléporta avec une grande concentration dans le salon au style japonais de son hôte, se laissant tomber un peu brusquement sur le canapé… confortable. Très confortable même.
Il ferma les yeux, la tête bien reposé en arrière sur le dossier. Pour peu, il pourrait s’endormir… mais il fallait mieux pas le faire alors que l’alouette allait surgir à tout moment… Hum… mais il était vraiment fatigué… Quel idiotie, il avait dormi tout un mois en plus…

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Ven 9 Nov - 17:13

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Illusions or not Illusions ?

Ton pas est lent. Tu arpentes les rues de cette ville que tu affectionnes tant avec pénibilité. En cette heure précise de début d’après-midi, la teinte grisâtre de tes iris est bel et bien morne. Presque éteinte. Quelque chose te travaille. Ton esprit est tourmenté. Même si personne ne sait jamais réellement quand tu te portes bien ou pas tant ton visage est crispé par l’indifférence, il y a bien quelque chose de différent maintenant. Mais tu refuses de penser cela. Mais quand ton corps heurte subitement un passant, tu te rends à l’évidence. Tu n’es même plus concentré. Un râle de mécontentement sort d’entre tes lèvres. Tu pestes contre cet inconnu qui vient de te bousculer. Même si en réalité, c’est bien toi qui a provoqué cette bousculade. Mais que viens-tu de dire ? Ah oui. Ce n’est pas vrai. Tu n’es pas déconcentré. Ce n’est donc pas de ta faute.

Ton sac en papier kraft tombe lourdement sur la table de la cuisine. Le chemin pour regagner ta demeure traditionnelle a été bien long. Tu laisses tout en plan et t’avances dans le salon où ton corps ne perd pas un instant pour se laisser tomber sur le canapé. Un soupir accompagne ce geste de faiblesse alors que ta main attrape vivement une coupure de journal qui traine sur la petite table devant toi. Ce gris si fade s’illumine alors le temps de quelques secondes. Cette coupure date de plus d’un mois. Et les quelques mots de ce gros titre réveille un lourd pincement au cœur. Oui. Elle a bien été détruite cette fameuse prison. Et il n’y a plus personne sur place. Plus personne. Pas même Rokudo Mukuro. Tu froisses le morceau de journal entre tes doigts avant de la balancer un peu plus loin. Ta tête tombe contre le dossier. Tes yeux se ferment quelques minutes.

Ah. Elle est là la source de ce manque de concentration. Trop de temps... Trop de temps sans même n’avoir aucune information sur ce qu’est devenu le Gardien de la Brume. Tu aurais pu chercher. Tu aurais pu te faire mener les informations nécessaires pour savoir ce qu’il en est aujourd’hui. Mais tu ne l’as pas fait. Si jamais ces informations n’étaient pas bonnes ? Tu ne t’en remettrais probablement pas. Alors tu ne cherches pas à savoir. Si Mukuro est vivant, il viendra à toi. C’est ce que tu espères. C’est ce que tu as toujours espéré depuis l’attaque sur la prison Vendicare. Mais toujours rien. Plus d’un mois et... Rien. Tu soupires. Ton ego en prend un coup. Toi seul sais ce qui se trame dans tes pensées et tu es soudainement en colère de penser à tout ça. A lui. Tu aurais pu chercher à récupérer des informations par les Vongola même mais l’idée ne t’a quasiment pas effleuré l’esprit. Que pourrait bien t’apprendre des membres d’une famille qui considère la Brume comme un traitre ? Rien. Tu es seul sur ce coup. Ou presque.

La soirée passe. La nuit tombe et finit par s’avancer pour laisser place au milieu de la nuit. Tes yeux sont fermés mais tu ne dors pas. La lune laisse ses rayons pénétrer ta chambre. Tu peux sentir sa faible lumière caresser ton visage. Est-ce cela qui t’empêche de dormir ? Non. Tu es toujours dans un état qui finit par t’énerver. Tellement que tu ne prêtes pas attention à ton portable qui sonne. Quel abruti pourrait bien t’écrire à cette heure là ? Un faux numéro. Ou alors ces abrutis de la Fondation. Ils en seraient bien capables à cette heure là. Tu t’en fiches. Ce n’est pas le moment. Tu gardes les yeux fermés. Puis tu les rouvres brusquement. Tu te redresses rapidement. Une étrange sensation vient de réveiller tout ton corps. Comme un courant d’air froid et désagréable.

« ... »

Ta main se jette alors sur ton téléphone. Comme si quelque chose te disait qu’il fallait que tu regardes qui t’a écrit. Ton calme persiste extérieurement mais ton cœur loupe un battement. Ce n’est qu’un message. Mais qui serait capable de jouer aux mystères ainsi avec toi ? Tout le monde sait que ce genre de comportement te vaut comme seule réponse un acte de violence fulgurant. Une seule personne se fiche bien de ça et sait en jouer. Une seule. Tu te lèves alors et d’un pas léger et discret, tu sors de ta chambre en direction du salon, tonfas aux mains. Cette sensation est toujours bien présente. Et tu sais maintenant que tu n’es pas seul ici. Aucune porte ni même fenêtre n’a bougé. Mais ce courant d’air parcourt encore ton échine. Et il ne te faut pas plus de temps pour constater qu’une ombre orne ton canapé. Une ombre si reconnaissable. Une coiffure si reconnaissable.

Chrome ? Non. Bien sûr que non. Elle n’oserait pas entrer ainsi. Même si tu supposes que son corps a passé les murs, ce n’est pas elle qui le contrôle. Un seul détraqué fait ce genre de chose. Seulement, tu peines à avancer. Tu es comme paralysé le temps de quelques longues secondes. Mais tu finis par approcher toujours aussi silencieusement pour te retrouver derrière ton canapé. Et sans perdre un geste inutile, ton arme vient se caler sous le menton du Gardien de la Brume.

« Tu aurais peut-être du t’assurer que tu étais également dans mon champ de vision. »

Ta poigne se fait alors plus ferme sur ton tonfa qui appuie un peu plus sur cette pomme d’Adam à ta merci. Ta frustration et cette attente insupportable te fait complètement lâcher les nerfs et c’est sans ménagement que tu martèles cette peau encore invisible à tes yeux. Mais la silhouette ne trompe pas.

« Donne-moi une seule bonne raison de ne pas t’achever. »


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Ven 9 Nov - 23:32
Retrouvaille nocturne



Il se rendit compte qu’il s’était finalement effectivement assoupis quand il sentit une ombre derrière lui, suivit de très près par un métal froid sous son menton. Il ouvrit un œil, le bleu, pas du tout ennuyé par ce traitement et encore moins surprit. Si ça avait été un autre lieu, il n’aurait jamais pû s’assoupir de la sorte mais il s’agissait de la demeure du gardien du nuage des Vongola et donc, personne n’entrait ici sans mourir dans d’atroce souffrance. Ce qui faisait qu’il était parfaitement en sécurité ici.
Parce que Hibari Kyôya ne le tuerait pas sans avoir de combat digne de ce nom avec lui, parce qu’il le connaissait et savait que le gardien de Namimori n’aimait pas la facilité. Surtout quand cela le concernait s’il pouvait penser ainsi. Alors, il n’avait même pas sursauter en sentant la « menace » planer dans son dos.

Tu aurais peut-être du t’assurer que tu étais également dans mon champ de vision
Kufufu~

Où aurait été l’amusement ?
Et en plus, le canapé était étonnement confortable. Finalement, il n’aurait pas dû avertir l’Alouette et simplement profiter du canapé même si le réveil aurait probablement été agrémenté de coups de tonfas. Mais ce n’était pas grave, il aimait vivre dangereusement. Ou du moins, il ne savait vivre que comme ça.

Le tonfa s’enfonça un peu plus contre sa gorge et il grimaça même s’il ne broncha pas. Ce n’était pas franchement agréable mais pas surprenant non plus. C’était l’Alouette après-tout.
Mais il n’avait pas envie de ce battre aujourd’hui. Ou plutôt, cette nuit. Surtout que les combat contre le gardien du nuage étaient toujours amusant, certes, mais épuisants.

Donne-moi une seule bonne raison de ne pas t’achever.

Retenant un soupire, il glissa sa main entre sa gorge et le tonfa pour éloigner l’arme -tout en la tenant fermement- qui appuyait douloureusement et qu’il l’aurait empêchait de parler. De sa main libre, il se massa la pomme d’adam.

Parce que je dormais innocemment sur ton canapé sans faire de bruit ? Kufufu~

Même s’il maintenait les illusions pour ne pas laisser voir son corps trop maigre et faible, la fatigue pouvait se ressentir dans sa voix derrière la moquerie pour quiconque le connaissant un peu. Mais il mit aisément le fait que Hibari Kyôya devait faire partie de ces gens là, de côté.
Il ferma de nouveau l’oeil qu’il venait d’ouvrir, appréciant vraiment la tranquillité de l’endroit malgré la menace du propriétaire.

J’ai des informations qui pourraient t’intéresser concernant l’enlèvement du Decimo et l’attaque de Vendicare…

Cette fois-ci, il ne pu retenir un long bâillement et mis sa main devant la bouche sans lâcher l’arme de son autre main sans pour autant prendre la peine d’ouvrir les yeux.
A défaut de dormir, peut-être pourrait-il pousser l’hospitalité de son hôte jusqu’au bout en lui demandant un café ? Ou alors il lui balançait les infos en vrac rapidement et filait aussitôt à Kokuyo pour dormir un peu…

Il avait vraiment l’impression de ne faire que ça c’est derniers temps, dormir…
Peut-être aurait-il dû appeler Fran ou Chrome finalement pour récupérer plus rapidement. Mais ça aurait été les mettre en danger et comme il ne savait pas exactement ce qu’il en était avec les responsables de l’attaque sur le Vendicare… Pff…

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Mer 28 Nov - 14:53

Retrouvaille nocturne {.feat mon Alouette} 6kg0

Illusions or not Illusions ?

Tu sais maintenant qui est là. Et par conséquent, sa réaction complètement inexistante face à ta menace métallique ne te surprend pas. Il s’agit de Rokudo Mukuro après tout. Et cette dualité qu’il y a entre vous n’est pas à refaire. Du sang froid. De la réflexion. Du jeu. Et également une envie forte de l’un ou de l’autre à pouvoir, un jour, neutraliser l’adversaire une bonne fois pour toute. Et le Gardien de la Brume est là, à ta merci. Mais ce qui te manque encore, c’est le détail. S’il s’agit vraiment de lui ou s’il est passé par sa protégée. Le doute est présent. Il n’est plus prisonnier mais peut-il seulement se déplacer jusqu’ici ? Tu pourrais le surprendre. Peut-être pas l’achever mais entamer un combat qui durerait encore des heures. A la loyal. Pour enfin dire que tu as eu l’avantage sur le seul qui te donne vraiment du fil à retordre. Cependant, tes pensées actuelles font que tes mains tremblent. Même si l’hésitation est faible, elle est là. Parce que tu n’as pas tous les éléments nécessaires. Et parce que tu ne veux probablement pas de ce combat, tout simplement. Alors tu ne te donnes pas à fond dans ces mots d’intimidation. « Kufufu~ » Ce gloussement te rend tout de même plus ferme sur ta poigne. Mais encore une fois, tu n’es pas au meilleur de tes capacités. Et ce que tu crois encore être une illusion défait aisément ta prise pour se dégager la gorge.

« Parce que je dormais innocemment sur ton canapé sans faire de bruit ? Kufufu~ »
« Ne joue pas à ça avec moi. »

Que se passe-t-il ? N’as-tu pas attendu ce moment depuis plus d’un mois ? Toi qui attendais désespérément en silence un signe de la Brume depuis tout ce temps. Toi qui croyais dur comme fer que s’il devait venir à toi, il viendrait. Tu te garderas bien de le dire mais... n’as-tu pas seulement été soulagé de reconnaitre cette ombre dans ton canapé en débarquant dans ton salon ? Pourtant, quelque chose semble clocher. Cette illusion n’est pas parfaite. Pour avoir côtoyé Mukuro avant son emprisonnement et après, tu ressens là une pièce du puzzle qui ne correspond pas. C’est un adversaire que tu connais trop bien. Chrome n’est pas ici. Ce n’est pas... une illusion. Du moins, tu commences à fortement le penser.

« J’ai des informations qui pourraient t’intéresser concernant l’enlèvement du Decimo et l’attaque de Vendicare… »
« Je n’ai pas besoin... »

Tu lâches prise alors que ton hôte démontre des signes de fatigue. Et ce, dans tous les sens du terme. Tes sens sont en alerte. Il y a autre chose...

« ... de tes informations. »

Toi qui pourtant es très organisé. Qui sait ce que tu veux et qui ne te détournes jamais de tes priorités, tu es particulièrement confus. Le brouillard s’installe peu à peu dans ton esprit. Et ce n’est pas pour jouer sur les mots en ce moment-même. Mukuro n’y est pour rien. Ce n’est qu’une faiblesse de ta part, bien dissimulée, qui t’intime de comprendre ce que tu as en face de toi plutôt que de savoir pourquoi ton rival est ici. Tu es bien trop fier pour admettre que tu t’es inquiété. Et que si tu n’as jamais cherché à avoir des informations suite à cette destruction de la prison, c’est pour ne pas avoir à faire face à l’inévitable. Cette inquiétude revient. Bien enfouie et ce, par tous les moyens. Surtout face au concerné...

« Je peux les obtenir moi-même. »

Tu abandonnes soudainement tes armes et les déposes sur une table, juste derrière toi. Tu te décides enfin à faire face à cet homme dont les traits ont trop longtemps été éloignés de ton regard. Et avant de te caler contre le mur, face au canapé, tu ne manques pas d’allumer la lumière et de mettre à découvert celui qui se cache depuis plus d’un mois. Tu ne cilles pas. Ton dos est collé au mur et tu croises alors les bras. Tes pupilles dévisagent Mukuro comme si tu le voyais pour la première fois. Un visage frais et vigoureux. Un faciès qui ne semble avoir souffert de rien. Alors que son corps entier est affalé comme si la fatigue lui courait après. Sa voix l’a trahit.

« C’est dur de lutter contre la fatigue, n’est-ce pas ? »

Tu fronces alors les yeux doucement, mettant Mukuro au défi. Non seulement le défi de continuer à te regarder sincèrement dans les yeux mais aussi de répondre à ta question.

« Dis-moi plutôt jusqu’à quand comptais-tu me faire croire que tu es en pleine forme alors que tu viens de comater dix ans au fin fond de l’enfer ? »


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Jeu 29 Nov - 15:53
Retrouvaille nocturne



Pourquoi ne jouerait-il pas ? Ce serait un manquement grave à sa façon d’être. Mais il était vrai que l’Alouette n’appréciait guère être réveillé et donc, il avait déjà de la chance de ne pas s’être déjà pris un coup de tonfas.
Cela dit, il n’était pas ici pour ce battre et il ne savait plus franchement pourquoi il n’avait pas remit cette conversation à plus tard. Peut-être pour être certains de pouvoir les transmettre avant que quelqu’un ne lui mette le grappin dessus ou plutôt, que son attention soit focalisé sur autre chose de bien plus intéressant et qu’il oublie ce détails. Enfin, cela ne risquait pas d’arriver car son formidable cerveaux n’oubliait rien mais il se plaisait à le croire quand cela concernait ce qu’il ne voulait pas savoir ou faire.

Je n’ai pas besoin.. de tes informations.
Oya ? Moi qui suis venu spécialement pour ça… Commenta-t-il un brin boudeur.

Définitivement, il aurait dû remettre ça à plus tard. Ça lui apprendrait à faire des efforts pour les autres. Enfin, l’homme du nuage avait cessé de le menacer avec son arme alors, c’était toujours ça de prit.

Je peux les obtenir moi-même

Il hausse les épaules, profitant encore quelques instants du canapé confortable tout en gardant les yeux fermés. Puisque c’était ainsi, il irait dormir à Kokuyo. Bien qu’il n’avait pas envie de croiser sa protéger ou qui que ce fut d’autres…
Il sentit un mouvement et rouvrit les yeux, les plissant en voyant le propriétaire des lieux se positionner en face de lui. Ne pouvait-il pas retourner ce coucher et le laisser tranquille puisqu’il ne voulait aucune information de sa part ?

C’est dur de lutter contre la fatigue, n’est-ce pas ?

Il lui retourna un regard noir. Évidemment, il fallait compter sur le grand Hibari Kyoya pour appuyer là où ça dérangeait.
Il ne joua même pas le jeu de soutenir son regard et se leva du canapé, réajustant sa veste d’un geste nonchalant.

Dis-moi plutôt jusqu’à quand comptais-tu me faire croire que tu es en pleine forme alors que tu viens de comater dix ans au fin fond de l’enfer ?
Oya ? Je ne pensais pas que tu serais du genre à te soucier de cela ma chère Alouette. Mais je vais très bien.

Retour du regard noir envers le nuage. Dix ans… la faute à qui ? A cette stupide mafia et aux Vongola. L’autre devrait bien le savoir. Mais après tout, il n’était pas reconnu pour son tact et sa délicatesse. Par qu’il eut besoin de pitié ou autre chose du genre, mais il aurait tout autant apprécié qu’on ne mette pas cela au devant de la discussion.

Puisque tu n’as pas besoin de mes informations, je m’en vais.

Cette simple action confirmait bien les propos tenue un peu plus tôt par l’Alouette car en temps normal, il aurait sortit son trident en lui demandant bien qui, au juste, était fatigué. Mais le fait était là, il n’avait pas la force de se lancer dans un combat ce soir. Tant pis pour le reste.
Ce n’était pas comme s’il comptait le revoir de toute manière. Il en avait fini avec les Vongola.

Arrivedeci~

Lui tournant le dos, il commença à disparaître dans la Brume.
Oui, c’était un adieu.

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Ven 30 Nov - 15:47

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Illusions or not Illusions ?

Il ne s’est pas déplacé uniquement pour te donner des informations. Ce n’est pas Mukuro qui peut te faire croire ça. Il peut cacher ce qu’il veut dans sa tête et faire style « je viens parce que c’est dans ton intérêt », mais toi, tu ne le crois pas. Son déplacement n’est pas juste occasionné pour ça. Seulement, tu es encore incapable de discerner les réelles raisons de sa venue chez toi, en plein milieu de la nuit. Et puis tu te focalises bien de trop sur cette illusion qu’il maintient pour te cacher une autre vérité. Il te cache quelque chose, n’est-ce pas ? Sa voix est faible. Fatiguée. Alors que tu bouges pour faire enfin face à ton dérangeur de sommeil, ton être se crispe légèrement. Il ne viendrait pas ici pour se cacher tout de même... Ou tout simplement pour se reposer et se mettre en sécurité ? Ton visage reste placide mais ton intérieur bout légèrement. Foutaises. Mukuro sait qu’ici, il risque le combat à mort. Mais pourtant... Tu ne l’attaques pas. Ah. Cette fatigue si prédominante t’intéresserait-elle plus que le pourquoi de sa venue ? C’est un peu le bordel dans ta tête là, n’est-ce pas ? Tu ne comprends pas tout. Et ça t’énerve un peu, il faut l’avouer. Alors tu charges comme un bœuf pour toucher là où ça fait mal. Pour quelle raison ? Peut-être bien te rassurer quelque part. Mais tu te gardes bien de croire à ça...

Ce regard si noir et empli de désaccord, tu le connais bien. Parce que c’est toujours comme ça quand tu côtoies le Gardien de la Brume. Mais ce n’est pas pour autant que tu vas lâcher prise. « Oya ? Je ne pensais pas que tu serais du genre à te soucier de cela ma chère Alouette. Mais je vais très bien. » Tu te raidis le plus discrètement possible. Non. Tu ne te soucies de rien. Du moins, c’est ce que tu essaies de te faire croire mais là, c’est toi qui te prends un pic dans la tronche car c’est vrai. Tout simplement. Et ce genre de répartie, tu n’aimes pas vraiment. Et encore moins qu’on t’appelle ainsi.

« Je ne me soucie de rien. Je n’aime juste pas les artifices. »

La fuite ? C’est tout ce que le grand Rokudo Mukuro trouve à te répondre ? Ça ne te convient pas. Tu aurais espéré un peu plus de cran et de défi de sa part. Ou tout simplement, tu ne veux pas qu’il parte. Tu préfères encore accepter ce regard si haineux qui t’es lancé après avoir abordé un sujet sensible. Et tu le sais qu’il est sensible. Tu l’as fait exprès. Même si au fond, c’est vraiment de l’inquiétude qui berce tes actes et tes paroles.

« Puisque tu n’as pas besoin de mes informations, je m’en vais. »
« Tu t’en vas ? Ou tu fuis ? »
« Arrivedeci~ »

La Brume commence à s’installer. Tu fronces les yeux pendant que son dos se trouve être ton point de mire. Hors de question qu’il parle. Il ne peut pas. Pas après t’avoir aussi gentiment réveillé. Simple prétexte pour ne pas penser à une excuse moins compatible avec toi-même. Tu te décolles du mur avant de t’emparer de ta boite arme que tu actives rapidement afin de lui donner sa forme définitive. Allons bon. Il ne faut tout de même pas croire que tu déposes tes tonfas sans aucune roue de secours en cas de besoin, hm ? Le premier anneau de tes menottes attrape aisément le poignet de Mukuro avant qu’il ne puisse s’échapper. Ses pics intérieurs bien acérés préviennent déjà de mauvaises plaies s’il tente de se dégager.

« Que les choses soient bien claires... »

Tu attends qu’il se retourne afin de constater que l’autre anneau est enserré à ton propre poignet. Un sourire en coin déforme tes lèvres jusque-là bien trop fermées.

« Tu ne t’en vas pas. Nous n’avons pas terminé cette discussion. »

Tu sais que cette tentative ne fonctionnera pas longtemps. Tu ne fais que retenir Mukuro sans pour autant te servir des menottes à leur juste valeur. Il est bien facile pour un illusionniste de s’en défaire. Mais tu comptes bien utiliser le peu de temps que tu as pour ramener l’ancien prisonnier à sa place. D’ailleurs, tu l’y conduis sans lui laisser le choix puisque tu finis par t’asseoir dans un fauteuil juste en face du canapé, obligeant Mukuro à revenir.

« Si tu pensais partir et te reposer à Kokuyo, c’est raté. Du monde t’attend là-bas. Et je doute que tu veuilles que Chrome t’accueille les bras ouverts. Je me trompe ? »

Tu n’es pas dupe. Venir chez toi dans un état que tu supposes fragile t’indique clairement qu’il n’est pas passé dans son habitacle de base avant. Sinon, il serait plus en forme que ça. Ressourcé peut-être.

« J’ai changé d’avis. Tes informations m’intéressent. Mais avant cela, j’aimerais avoir en face de moi la vraie personne qui veut échanger de tels secrets avec moi. »

Tu restes soudainement calme dans ton fauteuil, déposant ton coude sur un des bras de celui-ci pour permettre à ta main de soutenir ta tête. Tu ne lâches pas la Brume du regard. Et pour une fois dans ta vie, tu vas jusqu’à « rassurer » ton hôte. Ça t’écorche presque mais sa fuite n’est pas envisageable.

« J’ai déposé les armes. Si j’avais voulu combattre, j’aurais déjà amorcé la chose. »

En d’autres termes : il est en sécurité pour le moment. Mais il ne faut pas trop en demander à une sale tête de pioche comme toi. Tu ne vas pas le lui dire clairement tout de même.


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Ven 30 Nov - 16:46
Retrouvaille nocturne



Alors qu’il s’apprêtait à partir dans l’idée de ne plus jamais le revoir, il sentit une entrave autour de son poignet, le faisant arrêter son départ. Il tira un peu sur son poignet, grimaçant légèrement alors qu’il sentait quelque chose le blesser.

Que les choses soient bien claires...

Il se retourna vers le brun, un sourcil levé en le contemplant d’un air ennuyé. Il voulait dormir… Et puis, l’autre l’avait accusé de fuir, chose qu’il ne faisait jamais. Du, moins, en temps normal. Quand il était en capacité de lui enfoncer son trident dans… Hum…

Tu ne t’en vas pas. Nous n’avons pas terminé cette discussion.
Kufufu, je ne penses pas.

S’il pensait qu’il allait ce laisser faire, il se foutait le doigts dans… il ne finit pas ses propres pensées, mettant sa main libre devant sa bouche afin de pouvoir bailler tranquillement.
L’autre ce positionna à l’aise dans son fauteuil, l’obligeant à se mettre devant le canapé mais il ne s’y assit pas pour autant, lançant au propriétaire des lieux un regard noir tout en mettant sa main libre dans sa poche. Oui, il le regardait de haut à l’instant.

Si tu pensais partir et te reposer à Kokuyo, c’est raté. Du monde t’attend là-bas. Et je doute que tu veuilles que Chrome t’accueille les bras ouverts. Je me trompe ?

Son sourire se fit un brin crispé. Était-il donc si transparent que cela ou… le nuage le connaissait-il à ce point ? Aucun des deux ne l’arrangeait mais à choisir, il préférait la seconde option qui était bien plus facile à exterminer.
Pourquoi Chrome était-elle encore là-bas ? Elle était libre alors pourquoi s’ennuyer et ne pas en profiter ? Il ne la comprenait décidément pas parfois. Il ne répondit pas à cela.

J’ai changé d’avis. Tes informations m’intéressent. Mais avant cela, j’aimerais avoir en face de moi la vraie personne qui veut échanger de tels secrets avec moi. 

Il fixa le gardien du nuage, sans animosité cette fois, un peu pensif toutefois. « La vraie personne » donc. Il devait l’avouer, Hibari Kyoya ne manquait vraiment pas d’audace. Mais c’est aussi ce qui attirait son attention chez le gardien. Parce qu’il osait les choses en se fichant bien de savoir qu’il était un criminel hautement rechercher. Seul son propre avis comptait.
Ils étaient semblable en se sens. Et c’était sûrement aussi pour cela qu’ils n’arrêtaient pas de ce chercher à chaque fois qu’ils se voyaient.

J’ai déposé les armes. Si j’avais voulu combattre, j’aurais déjà amorcé la chose

Il s’autorisa un sourire moqueur bien qu’il ne le lâchait pas du regard. Il le savait bien ça, les tonfas avaient étés déposaient depuis un moment. Même si ça ne voulait rien dire, et la preuve était qu’il était menotté à lui.
Il tira d’ailleurs très légèrement sur les menottes pour regarder son poignet… puis fini par se laisser tomber sans grâce sur le canapé derrière lui avant de fixer de nouveau le regard anthracite devant lui. Il voulait le voir… mais il le voulait simplement parce qu’il ne savait pas à quoi s’entendre. Peut-être que, comme lui le pensait du nuage parfois, le pensait plus invulnérable qu’il ne l’était. Même si ça ne lui faisait absolument pas plaisir de le constater, ils restaient des êtres humains.

Alors, il prit une décision qu’il n’aurait jamais prise en temps normal. Mais peut-être était-ce la fatigue qui aidait à cela. Peut-être aussi que, pour une fois, il avait envie de répondre à la question qu’on lui posait sans mentir, peut-être que pour une fois, il avait envie d’être honnête envers quelqu’un sans réfléchir aux conséquences.
Sans quitter son homologue des yeux, il réprima lentement son illusion jusqu’à la laisser disparaître, se laissant à nu face au gardien du nuage.

Il nageait légèrement dans ses vêtements, n’ayant plus beaucoup de muscles à cause de son immobilisation forcé et son teint était aussi blanc que celui d’un cadavre. Ses yeux étaient un peu terne à cause de la fatigue aussi bien physique que mentale et les larges cernes violettes n’arrangeait pas les choses.
Il croisa les jambes, un sourire moqueur toujours sur ses lèvres alors qu’il observait toujours son vis à vis. Ce n’était pas parce qu’il c’était dévoilé de cette façon qu’il allait agir comme s’il était vraiment… aussi faible et fatigué qu’il l’était. Même si dissiper l’illusion lui avait prit bien plus d’énergie que ce qu’il avait pensé.

Kufufu, tu changes vite d’avis. J’ai également une condition avant de te donner les informations finalement.

Il l’observait toujours, un brin songeur tout en savourant sa place confortable et au chaud dans le canapé. S’il avait pu, il se serrait emmitouflé dans une couverture bien chaude et aurait passé le reste de l’année à hiberné. L’endroit était bien plus confortable que la cabane dans laquelle il c’était établi après sa fuite.
Ou ça non fuite d’ailleurs au vu des circonstances.

Pourrais-je avoir un café ?

Oui, il avait fini par le demander, en tout bon Italien qu’il était. Mais en même temps, il venait de retirer l’illusion alors ce n’était pas le pire, il pouvait bien ce permettre ce petit écart. Surtout qu’il commençait à avoir un peu froid.
Il leva son poignet entravé pour le montrer à son geôlier.

Je ne comptes pas m’enfuir, reprit-il sérieusement.

Plus aucune trace de sourire alors que son regard transperçait le japonais. Mais il avait passé dix ans de sa vie enchaîné dans une cuve alors il espérait que l’autre comprenne qu’il ne voulait pas être entravé plus que nécessaire.
Ne venait-il pas de lui prouvait qu’il ne mentait pas cette fois ?

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Jeu 13 Déc - 18:06

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Illusions or not Illusions ?

L’opération est un succès. Tu ne sais pas encore pour combien de temps mais Mukuro se retourne bel et bien sans forcer pour s’échapper. Aurais-tu seulement été capable de le retenir plus s’il avait vraiment voulu partir ? Tu ne penses pas. Car ton but n’était pas de l’enchainer. Il l’a bien assez été pendant dix ans. Tu voulais juste... le retenir. Rien que de repenser à cette situation, tu te mords discrètement la lèvre. C’est tellement ridicule. Pourquoi le retenir ? Si. Tu le sais. Mais oublions le sujet. Tu ne veux pas y croire toi-même. Idiot que tu es. Tu préfères amener ton hôte à revenir s’installer en face de toi. Ce détail qui démontre la fatigue de la Brume reste ancré dans ta mémoire. Il est vraiment exténué. Plus le temps passe et plus tu peux le confirmer.

« Kufufu, je ne pense pas. » Un autre sourire en coin avant de laisser cet ancien prisonnier te toiser de haut. Tu n’aimes pas vraiment ça. Tu te sens rabaissé. Tu ne peux pas nier que Mukuro présente une certaine prestance et dans cette position, elle est bien trop marquée. Elle fait preuve de trop de domination et ça a tendance à te rappeler de très mauvais souvenirs. Alors tu tapes encore là où ça fait mal, ramenant Kokuyo et sa protégée au cœur de la conversation. Tu sais que ça fera mouche. Un adversaire aussi redoutable et un rival de taille... Qui mieux que toi peut le connaitre comme pas deux ? Tu n’iras pas jusqu’à prétendre tout savoir de lui mais une chose est certaine : le Gardien de la Brume ne peut pas mentir sur certains aspects qui sont faciles à exploiter. Et à en juger cette expression faciale, tu savoures ta petite victoire.

Tu attends patiemment. Il reste à voir si oui ou non, cet homme pour qui tu t’inquiètes en silence parlera et cèdera à ta requête. Tu n’attaqueras pas ici alors qu’il se détende. Ses pupilles sondent toujours les tiennes alors qu’il fait encore une fois comme chez lui. Mais peut-être bien que toi, tu étais trop détendu. L’attente que tu as de voir le vrai visage du fugitif est bien là mais au fond de toi, tu ne t’attendais pas à voir ce qui se dessine sous tes yeux. Oui. Mukuro semble céder mais ce n’est pas ça qui t’interpelle. Le choc est violent dans ton esprit. Très rapidement, tu redresses vaguement la tête en oubliant ton appui. Un mouvement léger mais la vivacité avec laquelle il est exécuté fait qu’il ne peut pas passer inaperçu. Tes iris se plissent puis se dilatent. De petits détails qui font qu’à chaque dissimulation éteinte de la Brume, ta stupéfaction s’amplifie. Un souffle froid balaie ton échine. Tu es paralysé. Ton regard reste presque inerte mais tremblant face à une telle vision. Bien sûr que non, Mukuro n’est pas immortel. Tu pouvais bien t’attendre à des signes de fatigue mais pas à ce point là...

« Kufufu, tu changes vite d’avis. J’ai également une condition avant de te donner les informations finalement. » Tu ne l’écoutes que partiellement. Ton attention est totalement portée sur ce pseudo cadavre qui te fait face. Toi qui sait camoufler la moindre de tes pensées en jouant d’un visage neutre et menaçant, tu es en ce moment-même mis à nu. Tes yeux parlent pour toi. Ton comportement. Tes doigts soudainement fragiles qui se crispent sur les bras de ton fauteuil. La situation est telle que tu n’arrives plus à faire semblant. Même en face de la source de tes tracas. Tout ce temps à t’inquiéter en silence et en réfutant ces émotions qui te perturbent... Alors cette vérité, elle t’achève comme un coup de matraque te prendrait au dépourvu.

« Pourrais-je avoir un café ? »
« C’est bien maigre comme demande. »

Enfin, tu parles. Mais le timbre de ta voix est morne. Sans aucune conviction. C’est tout ? Voilà l’état réel dans lequel il est et... c’est tout ce qu’il demande ? En même temps, tu n’aurais pas pu espérer mieux de la Brume. Fier et hautain comme il est, face à toi, que demanderait-il ? En temps normal, tu l’aurais peut-être bien envoyé chier avec forme en disant que tu n’as que du thé, en bon japonais que tu es. Mais là, tu ne peux pas. Ta réponse est sérieuse et immédiate. Sans aucun détour ni même aucune envie de vouloir jouer au plus dur. Parce que dur, actuellement, tu ne l’es plus. Tu es même plutôt très faible. Le mouvement de bras de Mukuro te réveille quelque peu.

« Je ne comptes pas m’enfuir. »
« Je le sais. Et toute manière, je ne te laisserai pas t’enfuir. »

Tu te lèves et tu désactives rapidement les menottes. Ta boite arme reprend sa forme et tu viens la déposer près de tes tonfas. Plus aucune arme entre tes mains. C’est entre lui et toi maintenant.

« Je reviens. »

Tu abandonnes Mukuro le temps de quelques instants. Pour lui préparer son café. Tu feras sûrement bien plus car son état t’a marqué. Même si tu ne veux toujours pas admettre la vérité, tu es incapable de le laisser partir comme ça. Alors que tu t’affaires à préparer sa boisson chaude, tu restes énormément crispé au point de laisser la porcelaine t’éclater dans les mains. Un léger bruit de casse. Rien de plus. Ah. Une légère coupure. Mais ce n’est rien. Tu pestes intérieurement pour t'être laissé autant aller comme ça. D’autant plus que ta faiblesse de tout à l’heure et ta stupéfaction ne sont probablement pas passées à côté du champ de vision de Mukuro. Tu soupires alors que ton doigt se porte à tes lèvres pour panser la plaie et éviter que le sang ne coule.

« Quel con. »

Ça t’échappe. Tu finis le café avant de revenir vers ton hôte et déposer sa tasse pleine sur la table basse juste devant lui. Tu n’ajoutes pas un mot car tu t’absentes de nouveau pour te glisser vers ta chambre afin d’y chercher un élément plus confortable pour se réchauffer. Tu reviens et tu laisses tomber une couverture épaisse près de Mukuro. Tu sais qu’il a froid maintenant. Son visage est blême par la fatigue mais aussi tremblant que quelqu’un qui sort à peine de sa cuve... Tu ne dis rien. Tu retournes dans ton fauteuil et là, tes perles ombragées fixent fermement ta proie. Oui. C’est quasiment une proie à ce stade.

« Je suppose que tu n’as pas mangé non plus depuis longtemps, n’est-ce pas ? »

Les informations ? Ah. Les informations. Tu les prendras en temps et en heure. Peut-être pas ce soir, qui sait. Là, pour le moment, ce ne sont pas les informations qui importent. Et cette fois-ci, ton comportement le laisse largement entendre. C’est probablement une erreur. Mais ce spectacle te perturbe. Vraiment. Il te peine peut-être bien. Sûrement même. Mais ça, tu ne le diras pas au concerné. Jamais.


Dernière édition par Hibari Kyoya le Ven 8 Fév - 19:40, édité 1 fois
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Retrouvaille nocturne {.feat mon Alouette} Empty Re: Retrouvaille nocturne {.feat mon Alouette}

Ven 21 Déc - 13:42
Retrouvaille nocturne



Le mouvement du Nuage est bien trop rapide pour qu’il ne le remarque pas et de toute manière, rien n’aurait pût lui échapper tant il faisant attention aux réactions de son homologue alors qu’il se découvrait. Devait-il dire qu’il avait réussi à surprendre le grand Hibari Kyoya bien plus qu’il ne l’aurait jamais fait en tentant de réaliser cet exploit ? Sûrement… Mais le gardien du Nuage n’avait pas l’air seulement surprit…
Il avait choqué.

Mais c’était peut-être parce qu’il le connaissait plutôt bien pour le voir à se point. Malgré tout, bien qu’il ne le montrait pas, il n’appréciait pas vraiment cet état de fait, plutôt mal à l’aise. Oui, quand il considérait l’autre, il avait le sentiment qu’ils pensaient de la même manière.
Mais ils n’étaient pas invincible… tout le monde mourrait, certains parfois plus que d’autres.

Il commençait à avoir froid et la fatigue lui était tombée dessus comme un chape en béton depuis qu’il avait défait son illusion. Il ne se sentait plus aussi à l’aise qu’à son arrivait est était bien plus ses gardes aussi prêt à fuir au moindre mouvement un peu trop brusque comme un animal à chasse. Mais il prit sur lui, souriant légèrement de manière moqueuse pour ne pas le montrer tout en sachant que pour son malheur, l’autre ne serait probablement pas aussi dupe qu’il le voudrait.
Alors il demanda un café. Il était Italien après-tout… et la boisson pourrait le réchauffer également.

C’est bien maigre comme demande.

Le sourire disparut et il regarda le brun d’un air neutre… trop neutre, dévoilant ainsi son irritation. Il savait bien que de l’autre, ce n’était sûrement pas de la pitié, Hibari Kyoya n’était pas comme cela, il ne donnait pas de la pitié mais des coups de tonfas.
Seulement les tonfas étaient posées et il n’aimait pas cette situation. Pourtant, cela était bien mieux que l’inquiétude qu’aurait les siens à Kokuyo ou les réactions bruyante des autres gardiens du Decimo. L’ex-Decimo qui était sûrement mort aux mains de la mafia depuis se temps.

Sérieusement, il montra donc ses entraves, espérant en être libérer. Il ne comptait pas s’enfuir… pas pour le moment et surtout s’il y avait promesse d’avoir un café très bientôt.

Je le sais. Et toute manière, je ne te laisserai pas t’enfuir.

Il haussa un sourcil mais ne fit aucune remarque, massant son poignet enfin libre. Ne pas le laisser s’enfuir… le Nuage n’avait jamais réussit à le retenir alors, s’il voulait vraiment partir, même maintenant il ne pourrait pas le faire.
C’était juste qu’il ne voulait pas se battre pour le moment. Après le café peut-être.

Je reviens.

La boîte-arme avait été déposé près des tonfas et il soupira une fois son hôte partit, observant les deux armes. Totalement sans défenses face à lui, comme il l’était… non, il ne voulait pas concevoir cet état de fait. Il avait seulement envie de hurler à l’autre de reprendre ses armes. Parce qu’il n’était pas faible et qu’il pourrait parfaitement le tuer s’il en avait envie. Il ne voulait pas qu’il le regarde avec cet air.
Peut-être n’aurait-il pas dû répondre à sa demande finalement… Peut-être aurait-il dû simplement donner ses informations - pour soulager sa conscience ? - et repartir. Peut-être… qu’il était simplement trop fatigué pour réfléchir correctement.

Le bruit de la tasse déposé sur la table lui fit rouvrit les yeux qu’il n’avait pas eu conscience de fermer, regardant de lui un peu perdu alors que le brun avait disparut une nouvelle fois. Son regard se posa sur la tasse et il se redressa, la prenant délicatement entre ses mains comme s’il elle était un précieux trésor, savourant la chaleur qui s’en dégageait.
Il sursauta imperceptiblement quand une couverture sauvage tomba à ses côté et il se maudit pour n’avoir pas été sur ses gardes. Et quand le Nuage se réinstalla en face de lui, il lui décocha un regard noir, les deux mains toujours entourant sa tasse dans une position fort peu crédible concernant les promesses de morts pouvant être lues dans ses yeux.

Je suppose que tu n’as pas mangé non plus depuis longtemps, n’est-ce pas ?

Il pinça les lèvres, plutôt agacé que l’autre lui lance se genre de chose les unes après les autres, verbales ou non.
Pourquoi avait-il eu fallut qu’il voie à quel point il avait froid ?

J’ai mangé avant de venir… dit-il bien moins hargneusement qu’il ne l’aurait voulu.

Il se redressa bien droit, prenant la tasse avec lui pour la porter à ses lèvres, soufflant paisiblement dessus. Il prit une première gorgée, savourant le liquide avant de fixer son homologue dans les yeux… se recouvrant d’une illusion pour masquer sa fatigue.
C’était trop tard puisque l’autre savait… mais il se sentait bien mieux ainsi, couvert – comme protégé – par ses illusions. Il était la Brume après tout.

Ceux qui ont attaqué les Vendices, se sont les mêmes que ceux qui ont enlevés Tsunayoshi, dit-il avant que l’autre n’ai le temps de faire la moindre remarque.

Il s’en foutait bien de prendre des gants pour se genre de chose et puis, ce n’était pas comme s’il en avait besoin avec Kyoya.
Il prit une autre gorgée, frissonnant un peu à cause de la chaleur de la boisson. Mais il ne prendrait pas la couverture « gentiment » offerte, il ne fallait pas exagéré non plus. Il avait suffisamment montré de faiblesses pour cette nuit.

Fait ennuyeux, je ne peux toujours pas remonter leur piste. Ils sont puissants.. et doués, ajouta-t-il dans une grimace.

Il n’aimait pas dire cela… parce parce qu’il était tombé sur plus fort que lui, non… mais parce que pour la première fois depuis longtemps, très longtemps, quelqu’un dont il ne connaissait même pas l’identité avait réussit à lui faire peur.
Mais il n’abandonnerait pas aussi facilement. La Mafia était son ennemi et ils lui avait piqué son jouet, le Decimo. Il n’appréciait vraiment pas ces gens.



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Ven 8 Fév - 19:39

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Illusions or not Illusions ?

Bien pris dans tes pensées qui sont loin d’être bonnes, tu remarques tout de même cette perte de contenance de la part de la Brume quand tu ouvres enfin la bouche. A croire que tes mots ne plaisent pas. Prend-il cela pour de la pitié de ta part ? Peut-être. Ou pas. Tu espères bien que Mukuro soit bien plus intelligent que ça pour se douter que de la pitié, tu n’en as pas. Tu n’en as jamais eu. Pas même pour ta sœur qui pourtant, est la personne la plus importante à tes yeux. Mais en même temps, s’il ne pense pas à de la pitié, c’est comme ouvertement lui dire qu’en ce moment même, tu es choqué par ce que tu vois. Que tu es réellement peiné. Et qu’il puisse s’en douter est encore moins acceptable. Trop faible... Une faiblesse que tu continues à démontrer quand tu persistes à dire que tu ne le laisseras pas s’enfuir. Pourquoi dire cela alors que tu sais que tu ne pourras jamais le retenir ? Des mots qui te trahissent encore. Qui trahissent le fait que tu ne veux pas qu’il parte pour... son bien. Une faiblesse encore perçue, à n’en pas douter.

Ton comportement est de plus en plus étrange. Toi-même, tu ne comprends pas pourquoi tu te démontres ainsi. Mais en réalité, l’inquiétude qui t’a nourri depuis cette annonce de l’attaque de la prison Vendicare t’a tellement rongé que maintenant, face à celui que tu pensais disparu, tu perds les pédales. Tu lui prépares son café en lui ayant au préalable montré que tu étais inquiet ! Et maintenant tu lui jettes une couverture ? C’est comme un choc soudain qui te fait réaliser que tu ne peux pas te comporter comme ça. Et quand tu t’installes à nouveau face à Mukuro, cette haine que tu peux lire dans son regard te réveille. Comme si on venait te remettre sur le droit chemin. Sur celui qui doit toujours être et qui ne peut pas laisser place à autre chose que cette foutue rivalité entre la Brume et le Nuage. Pourtant, ton inquiétude est toujours là...

« J’ai mangé avant de venir… »
« Très bien. Tant mieux. »

Je n’avais rien à t’offrir à manger... Ce que tu aurais voulu dire mais tu n’en dis rien. Et au lieu de ça, tu croises les jambes et tu te renfrognes dans ton fauteuil pendant que Mukuro profite de la boisson chaude que tu viens de lui apporter. Tu te reprends. Tu ne peux pas te laisser aller. Non. Pas devant lui. Ça ne peut pas se passer ainsi. Il aurait déjà du recevoir deux coups de tonfas en pleine figure... Tu vas pour faussement expliquer pourquoi cette couverture mais tu n’en as pas le temps. « Ceux qui ont attaqué les Vendices, se sont les mêmes que ceux qui ont enlevés Tsunayoshi. » Tu lèves un sourcil, comme surpris. Les informations tombent rapidement. Le sujet change sans plus tarder. Ça te frustre. Mais en même temps, tu ne pouvais pas attendre mieux d’un frustré lui-même. L’illusion qui revient te calme intérieurement. Tu n’arrives pas à oublier ce que tu as vu mais rester face à la Brume aussi faible provoque des spasmes intérieurs que tu n’aimes pas, qui te déstabilise. Tu regrettes presque de lui avoir demandé de se dévoiler. Tu regardes Mukuro savourer son café sans rien dire, enregistrant ses dires avec minutie. N’ayant pas pu obtenir encore toutes les informations nécessaires à cet enlèvement, ces mots sont plus qu’intéressants, tu dois bien l’avouer. « Fait ennuyeux, je ne peux toujours pas remonter leur piste. Ils sont puissants... et doués. » Cette grimace qu’il laisse entrevoir te fait sourire en coin. Tu ne bouges pas et tu croises même tes mains entre-elles devant ton menton, camouflant presque tes lèvres qui bougent enfin.

« C’est étrange de ta part de me confier ce genre d’informations et de m’avouer un échec te concernant. »

Tu restes dans cet ironie pure pour essayer de redonner à la situation de qu’elle aurait toujours du avoir. Un continuel combat entre toi et Mukuro. Des mots pour tenir tête à l’autre sans pour autant trouver de gagnant au combat. Pourtant, tu sais que ces informations sont importantes. Tu devrais remercier la Brume pour ça. Sans lui qui se trouvait sur place, tu n’aurais pas pu les obtenir aussi rapidement. Alors que tu mènes tes recherches depuis la disparition de Sawada. Donc l’échec, il vient bien de toi. Ton sourire s’efface et tu te lèves alors pour passer derrière le canapé. Aucun remerciement ne sortira d’entre tes lèvres. Et de toute manière, Mukuro ne les attend probablement pas.

« Dois-je comprendre que tu as besoin d’aide pour ça ? »

Tu viens alors te pencher légèrement pour poser tes coudes sur le dossier du canapé. Tout près de la où repose la tête de ton hôte.

« Mes recherches n’ont pas été très fructueuses depuis la disparition de Sawada. Ça risque de prendre du temps. Si tant est que j’accepte de t’aider. »

Tes recherches n’ont pas énormément donné puisque tu n’as pas été jusqu’à envoyer tes espions sur les traces de Vendicare. Tu as toujours refusé cette opportunité pour éviter qu’on te rapporte cette possible information que tu as toujours fuie. Qu’on puisse éventuellement te dire que les prisonniers avaient tous été tués. Rien qu’à repenser à cette faiblesse qui t’a tant inquiété, tu te mords la lèvre inférieure. Faible. Encore. Tu chasses cette pensée. Tu te concentres alors sur le fait qu’en n’ayant pas cherché de ce côté, tu as probablement loupé les informations concernant le Decimo directement. Du moins, ce que Mukuro annonce semble te faire penser cela. Tu poses alors ta tête contre ta main, te maintenant toujours contre le dossier du canapé. Un air légèrement amusé sur le visage pour faire comme si de rien n’était.

« Parce que je suppose que tu veux de l’aide. Pour savoir qui t’a sorti de là. Ou plutôt pour savoir qui a enlevé Sawada sous ton nez. »

Tu souris en coin. La balle est potentiellement dans ton camp si Mukuro a réellement besoin d’aide. Tu es le seul ici à Namimori à pouvoir obtenir ce que les autres ne peuvent pas avoir. Ton influence est grande. Surtout avec ce clan qui œuvre pour toi depuis un certain temps. Tu lâches soudainement ta tête en avançant ton bras pour reprendre la couverture non loin. Tu profites de ce mouvement pour que le timbre de ta voix percute le tympan de la Brume non loin de tes lèvres.

« Quoi qu’il en soit, je te conseille vivement d’éviter ce regard noir à mon intention. Si tu pouvais crever de froid ou même de faim, ça m’arrangerait. Mais si tu dois te retrouver mort de froid, c’est parce que j’aurais moi-même provoqué ton état de cadavre. »

Ces mots sortent avec un calme et une assurance de haut niveau. Tu ne voulais pas dire ça. Tu ne souhaites pas ce que tu dis. En fait, tu ne sais plus. Tu commences à te perdre. Tu ne sais plus vraiment comment agir alors tu rends à Mukuro ce que Mukuro semble attendre. Un comportement tout aussi similaire que celui d’autrefois.  

« Mais si tu ne veux pas de la couverture, je la reprends. »

Tu te redresses alors pour t’éloigner. C’était un changement radical de sujet de quelques secondes pour revenir à cette haine que tu n’as pas digéré alors que tu as « gentiment » apporté de quoi soulager la Brume. Tu reviens très vite sur le sujet.

« Comment tu peux être si sûr que ce sont les mêmes ? »
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