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Des gâteaux et du raisin, ça te dit ? || PV Lambo
Mer 12 Déc - 23:20
Tu veux cuisiner avec moi ?
Mon regard se perd à l’horizon. Il fait beau pour un mois de novembre. Les températures ne sont pas encore trop fraiches. Ça me fait sourire doucement. Trop peut-être, car j’en manque de tomber. Un court couinement de surprise mêlé à de la frustration m’échappe. Satané manque de concentration. Je ne dois pas oublier que je suis entrain de marcher avec un paquet de courses dans les mains. Je m’arrête un instant pour soupirer un bon coup et ramener le sac correctement entre mes bras. Quelle idée j’ai eu de faire de prendre autant de choses alors que je suis toute seule pour porter ? C’est lourd. Et je ne sais même pas si je vais rester longtemps à Kokuyo Land ces prochains jours. Au pire des cas... Non, que dis-je... au mieux ! Ces provisions resteront pour les autres.
Je continue alors ma petite marche en soupirant. Un sourire amer anime toujours mon visage. Kokuyo... Je ne sais même pas si je dois rester ici maintenant. Peut-être qu’il serait mieux que je parte et que je me trouve un petit appartement pour moi ailleurs. Jamais je n’aurais pensé faire ça il y a de ça des mois. Même des années. Mais maintenant que je sais que Mukuro-Sama est libre et en vie, alors je peux juste quitter les lieux en étant sûre qu’il va bien. Il ne se montre que rarement ici maintenant... Je me crispe un peu sur le sac. Non. Je ne peux pas partir. Si jamais je le fais et qu’il a besoin de moi... ? Un autre soupir s’évapore dans les airs. En réalité, je suis un peu perdue et je ne sais pas quel chemin prendre sans faire d’erreurs...
J’arrive alors dans cette lugubre demeure qu’est la notre à tous. Il n’y a personne hormis moi aujourd’hui. Du moins, pour la journée. Je dois dire que je me retrouve très souvent seule ici. Et pourtant, je m’accroche à cet endroit. Et aujourd’hui, j’ai une envie particulière ! C’est d’ailleurs pour ça que je suis sortie faire quelques courses. J’ai juste pris un peu plus de choses qu’il n’en faut mais ce n’est pas grave. Je range rapidement tout ce qui est périssable avant d’arranger la cuisine comme il se doit. Je fais en sorte que les lieux restent un minimum propre mais là, la cuisine doit briller. J’ai envie de faire un gâteau. Et maintenant que j’ai tout ce qu’il faut, je vais pouvoir m’y m... Ah ! La farine ! Où est-elle... ? Je suis persuadée d’en avoir pris. Mon œil visible s’affole et cherche partout l’ingrédient manquant. Et puis c’est moi qui commence à courir partout. Quelques longues secondes passent avant de m’arrêter et de réfléchir. Je redresse alors la tête et sans plus tarder, je cours à l’extérieur. Et je ne manque pas de trouver le paquet au sol.
« Quelle idiote je suis... »
A force de porter un sac lourd, j’en ai perdu quelque chose en route. Ça m’apprendra. Je ramasse le paquet qui ne s’est pas ouvert dans la chute. Quelle chance. Mais au moment de me retourner pour rentrer, je m’arrête. Une silhouette passe dans la rue. Une silhouette qui ne m’est pas inconnue. Je me précipite au bord de la rue qui jouxte le lieu qui me sert d’habitation puis je laisse ma voix porter un peu.
« Lambo-Kun ! »
Je continue alors ma petite marche en soupirant. Un sourire amer anime toujours mon visage. Kokuyo... Je ne sais même pas si je dois rester ici maintenant. Peut-être qu’il serait mieux que je parte et que je me trouve un petit appartement pour moi ailleurs. Jamais je n’aurais pensé faire ça il y a de ça des mois. Même des années. Mais maintenant que je sais que Mukuro-Sama est libre et en vie, alors je peux juste quitter les lieux en étant sûre qu’il va bien. Il ne se montre que rarement ici maintenant... Je me crispe un peu sur le sac. Non. Je ne peux pas partir. Si jamais je le fais et qu’il a besoin de moi... ? Un autre soupir s’évapore dans les airs. En réalité, je suis un peu perdue et je ne sais pas quel chemin prendre sans faire d’erreurs...
J’arrive alors dans cette lugubre demeure qu’est la notre à tous. Il n’y a personne hormis moi aujourd’hui. Du moins, pour la journée. Je dois dire que je me retrouve très souvent seule ici. Et pourtant, je m’accroche à cet endroit. Et aujourd’hui, j’ai une envie particulière ! C’est d’ailleurs pour ça que je suis sortie faire quelques courses. J’ai juste pris un peu plus de choses qu’il n’en faut mais ce n’est pas grave. Je range rapidement tout ce qui est périssable avant d’arranger la cuisine comme il se doit. Je fais en sorte que les lieux restent un minimum propre mais là, la cuisine doit briller. J’ai envie de faire un gâteau. Et maintenant que j’ai tout ce qu’il faut, je vais pouvoir m’y m... Ah ! La farine ! Où est-elle... ? Je suis persuadée d’en avoir pris. Mon œil visible s’affole et cherche partout l’ingrédient manquant. Et puis c’est moi qui commence à courir partout. Quelques longues secondes passent avant de m’arrêter et de réfléchir. Je redresse alors la tête et sans plus tarder, je cours à l’extérieur. Et je ne manque pas de trouver le paquet au sol.
« Quelle idiote je suis... »
A force de porter un sac lourd, j’en ai perdu quelque chose en route. Ça m’apprendra. Je ramasse le paquet qui ne s’est pas ouvert dans la chute. Quelle chance. Mais au moment de me retourner pour rentrer, je m’arrête. Une silhouette passe dans la rue. Une silhouette qui ne m’est pas inconnue. Je me précipite au bord de la rue qui jouxte le lieu qui me sert d’habitation puis je laisse ma voix porter un peu.
« Lambo-Kun ! »
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Re: Des gâteaux et du raisin, ça te dit ? || PV Lambo
Dim 16 Déc - 10:05
Je suis à Namimori. Je n'ai pas quitté Kokuyo Land. Je suis là, assis dehors, dans un coi et je en regarde le ciel, je me demande si, en Italie, Tsuna regarde le ciel. J'ai vu Rokudo Mukuro, il y a peu... Je ne lui ai jamais vraiment parlé jusque là et les autres ne m'ont jamais invité à aller lui parler, bien au contraire, maintenant, je comprends pourquoi. Il s'agit d'un homme effrayant, j'ai cru que j'allais me faire tuer alors que je n'ai rien fait de mal. Je me demande pourquoi Chrome-nee l'aime tant, elle, elle est gentille et pas effrayante, je ne me souviens pas qu'elle m'ait déjà menacé.
Namimori... C'est nostalgique d'y revenir. Certes, cela ne fait pas si longtemps que ça que je suis venu ici, mais c'est un endroit emplit de souvenirs... C'est là où j'ai passé les plus belles années de ma vie. Mes mains glisse dans mes poches tandis que je me lève. Je suppose que cela ne sert à rien que j'attende ici plus longtemps. La borgne ne vit peut être plus ici, elle n'est pas bridée par quoique ce soit si ce n'est Mukuro, être avec lequel elle est profondément liée de sorte que même éloignés, ils restent connectés.
Je suis déçu. J'aurais aimé la voir et partagé ma joie d'avoir retrouvé le Decimo avec elle. Tant pis... Je ne veux pas rester seul près de cet endroit lugubre pendant des heures. Un fantôme pourrait apparaître et prendre possession de mon corps. J'en frissonne de terreur tandis que je prends la direction de la sortie. Alors que je commence à m'éloigner des lieux, une voix qui m'est bien connue m'interpelle.
« Lambo-Kun ! »
Une expression de surprise se dessine sur mon visage, si ce n'est pas de la chance, ça !
- Chrome-nee !
Mes lèvres s'élargissent pour former un sourire tandis que je dirige mes pas vers la magnifique demoiselle, Gardienne de la Brume de Sawada Tsunayoshi, que je considère comme ma soeur. Arrivé à son niveau, je la prends dans mes bras.
- Comment vas-tu ?
Namimori... C'est nostalgique d'y revenir. Certes, cela ne fait pas si longtemps que ça que je suis venu ici, mais c'est un endroit emplit de souvenirs... C'est là où j'ai passé les plus belles années de ma vie. Mes mains glisse dans mes poches tandis que je me lève. Je suppose que cela ne sert à rien que j'attende ici plus longtemps. La borgne ne vit peut être plus ici, elle n'est pas bridée par quoique ce soit si ce n'est Mukuro, être avec lequel elle est profondément liée de sorte que même éloignés, ils restent connectés.
Je suis déçu. J'aurais aimé la voir et partagé ma joie d'avoir retrouvé le Decimo avec elle. Tant pis... Je ne veux pas rester seul près de cet endroit lugubre pendant des heures. Un fantôme pourrait apparaître et prendre possession de mon corps. J'en frissonne de terreur tandis que je prends la direction de la sortie. Alors que je commence à m'éloigner des lieux, une voix qui m'est bien connue m'interpelle.
« Lambo-Kun ! »
Une expression de surprise se dessine sur mon visage, si ce n'est pas de la chance, ça !
- Chrome-nee !
Mes lèvres s'élargissent pour former un sourire tandis que je dirige mes pas vers la magnifique demoiselle, Gardienne de la Brume de Sawada Tsunayoshi, que je considère comme ma soeur. Arrivé à son niveau, je la prends dans mes bras.
- Comment vas-tu ?
- InvitéInvité
Re: Des gâteaux et du raisin, ça te dit ? || PV Lambo
Mar 18 Déc - 18:26
Tu veux cuisiner avec moi ?
« Chrome-nee ! » Ce cri du cœur me ravit. Cela fait tellement longtemps que je n’ai pas parlé à Lambo. Il n’est plus ce tout petit bout qui courait partout et qui aimait à ennuyer certains des Gardiens du Boss. Il a bien changé. Et quand je le vois se rapprocher de moi avec ce sourire sincère, je constate même qu’il est beaucoup plus grand. Je tiens fermement mon petit paquet de farine mais la joie gagne mon cœur. Je suis si contente de l’avoir croisé et qu’il soit là. Un léger soupir de surprise m’échappe quand il me prend dans ses bras. J’écarquille un peu mon œil libre sous cette initiative. Non pas que je ne l’accepte pas mais je ne m’y attendais pas. J’y suis tellement peu habituée. Elle me réchauffe encore plus le cœur. Alors je me détends un peu et lui rend ce geste affectueux avant de lui embrasser la joue pour lui dire bonjour à ma manière.
« Lambo... Ça faisait si longtemps ! Je suis tellement contente que tu sois ici ! »
« Comment vas-tu ? »
« Je vais très bien ! Et toi ? Que fais-tu si près de Kokuyo ? »
Je mens un tout petit peu. Je dois avouer que je ne vais pas si bien que ça alors que le doute venait de me prendre un peu avant que je revienne de mes courses. Et cet endroit si vide... Mais je ne désire pas me lamenter devant Lambo. Je suis sûre que tellement de choses sont à dire et ce n’est pas à lui de supporter mes lamentations. Ma question est d’ailleurs peut-être surprenante mais je sais que cet endroit n’est pas apprécié de tous. Et venir près d’ici en tant que Gardien de Tsunayoshi est étonnant. J’essaie de cacher doucement le fait que je sois légèrement crispée. Je ne sais pas ce que pense le jeune brun concernant Mukuro-Sama mais je sais ce que l’on pense de lui de manière générale. Tout le monde le prend comme un traitre alors que moi je... Je secoue légèrement la tête comme si un malaise me prenait. Sait-il seulement qu’il est revenu... ? Je serre alors mon petit paquet de farine avant d’effacer ce comportement apeuré que j’ai. Ce n’est pas le moment.
« Est-ce que tu es pressé ? »
Je lui adresse un large sourire en lui montrant le paquet de farine puis je viens lui prendre doucement la main pour l’amener vers ma triste demeure. Elle est propre et rangée alors je n’ai pas honte.
« J’allais faire un gâteau. Tu veux le faire avec moi ? Et comme ça nous pourrons discuter un peu. Depuis tout ce temps, tu dois avoir plein de choses à me dire ! »
J’espère simplement que le sujet de Mukuro-Sama ne viendra pas sur le tapis. Mais nous pourrions peut-être parler du Boss et de son retour. Ainsi que de tous nos souvenirs générés il y a de ça dix années.
« Lambo... Ça faisait si longtemps ! Je suis tellement contente que tu sois ici ! »
« Comment vas-tu ? »
« Je vais très bien ! Et toi ? Que fais-tu si près de Kokuyo ? »
Je mens un tout petit peu. Je dois avouer que je ne vais pas si bien que ça alors que le doute venait de me prendre un peu avant que je revienne de mes courses. Et cet endroit si vide... Mais je ne désire pas me lamenter devant Lambo. Je suis sûre que tellement de choses sont à dire et ce n’est pas à lui de supporter mes lamentations. Ma question est d’ailleurs peut-être surprenante mais je sais que cet endroit n’est pas apprécié de tous. Et venir près d’ici en tant que Gardien de Tsunayoshi est étonnant. J’essaie de cacher doucement le fait que je sois légèrement crispée. Je ne sais pas ce que pense le jeune brun concernant Mukuro-Sama mais je sais ce que l’on pense de lui de manière générale. Tout le monde le prend comme un traitre alors que moi je... Je secoue légèrement la tête comme si un malaise me prenait. Sait-il seulement qu’il est revenu... ? Je serre alors mon petit paquet de farine avant d’effacer ce comportement apeuré que j’ai. Ce n’est pas le moment.
« Est-ce que tu es pressé ? »
Je lui adresse un large sourire en lui montrant le paquet de farine puis je viens lui prendre doucement la main pour l’amener vers ma triste demeure. Elle est propre et rangée alors je n’ai pas honte.
« J’allais faire un gâteau. Tu veux le faire avec moi ? Et comme ça nous pourrons discuter un peu. Depuis tout ce temps, tu dois avoir plein de choses à me dire ! »
J’espère simplement que le sujet de Mukuro-Sama ne viendra pas sur le tapis. Mais nous pourrions peut-être parler du Boss et de son retour. Ainsi que de tous nos souvenirs générés il y a de ça dix années.
- InvitéInvité
Re: Des gâteaux et du raisin, ça te dit ? || PV Lambo
Dim 23 Déc - 14:55
Je me recule légèrement, libérant la demoiselle de mon emprise. Je continue de lui sourire. C'est amusant de voir comme tout a changé. Chrome-nee est maintenant plus petite que moi, elle qui, avant, me prenait dans ses bras chaleureux et me protégeait, je me sentais en sécurité auprès d'elle. Maintenant, les rôles sont inversés enfin, je l'espère. Je veux lui rendre ce qu'elle a pu m'offrir. Elle me questionne.
- Je vais bien. Je suis là pour te voir.
Je ne lui mens pas, je lui dit la vérité bien que je ne lui raconte pas tout, je ne souhaite pas lui parler de Mukuro. Je sais que c'est quelqu'un d'important pour elle et si je ne croyais pas complètement les autres Gardiens quand ils me disaient qu'ils ne savaient pas s'il s'agissait d'un véritable allié. Maintenant, je les comprends et je trouve cet homme étrange mais aussi effrayant, je le considère désormais comme un danger potentiel. Notre échange m'a amplement suffit pour cela et même si je ne souhaite pas l'avoir comme ennemi, je ne pense pas pouvoir le considérer comme un allié. Je veux passer un agréable moment avec cette jeune femme à laquelle je suis tant attaché et donc oublier l'existence de l'homme aux eux vairons.
- Je suis ici pour quelques jours encore, cela me ferai plaisir de passer du temps avec toi.
Je la laisse saisir ma main et m'entraîner avec elle. Je suis content. Non seulement je vais passer du temps avec elle, mais en plus, nous allons cuisiner comme au bon vieux temps. Je me débrouille pas trop mal en cuisine et je veux le lui montrer. Je désire lui montrer que j'ai bien grandi depuis la dernière fois que nous nous sommes vu. Je hoche la tête, aussi bien à sa question qu'à son affirmation. Oui, j'ai tellement de choses à lui raconter... Je me demande si elle sait pour Tsuna... Ainsi, même si j'ai plein de questions à lui poser, je commence par le plus sérieux. Mon visage se veut sombre, triste...
- Tsuna, tu es au courant de son retour ? Et tu sais pour son amnésie ?
- Je vais bien. Je suis là pour te voir.
Je ne lui mens pas, je lui dit la vérité bien que je ne lui raconte pas tout, je ne souhaite pas lui parler de Mukuro. Je sais que c'est quelqu'un d'important pour elle et si je ne croyais pas complètement les autres Gardiens quand ils me disaient qu'ils ne savaient pas s'il s'agissait d'un véritable allié. Maintenant, je les comprends et je trouve cet homme étrange mais aussi effrayant, je le considère désormais comme un danger potentiel. Notre échange m'a amplement suffit pour cela et même si je ne souhaite pas l'avoir comme ennemi, je ne pense pas pouvoir le considérer comme un allié. Je veux passer un agréable moment avec cette jeune femme à laquelle je suis tant attaché et donc oublier l'existence de l'homme aux eux vairons.
- Je suis ici pour quelques jours encore, cela me ferai plaisir de passer du temps avec toi.
Je la laisse saisir ma main et m'entraîner avec elle. Je suis content. Non seulement je vais passer du temps avec elle, mais en plus, nous allons cuisiner comme au bon vieux temps. Je me débrouille pas trop mal en cuisine et je veux le lui montrer. Je désire lui montrer que j'ai bien grandi depuis la dernière fois que nous nous sommes vu. Je hoche la tête, aussi bien à sa question qu'à son affirmation. Oui, j'ai tellement de choses à lui raconter... Je me demande si elle sait pour Tsuna... Ainsi, même si j'ai plein de questions à lui poser, je commence par le plus sérieux. Mon visage se veut sombre, triste...
- Tsuna, tu es au courant de son retour ? Et tu sais pour son amnésie ?
- InvitéInvité
Re: Des gâteaux et du raisin, ça te dit ? || PV Lambo
Dim 17 Fév - 21:23
Tu veux cuisiner avec moi ?
Mon œil valide s’élargit encore plus quand j’apprends que Lambo se promène si près de Kokuyo juste pour me voir. Ça peut paraitre pas grand chose mais pour moi, c’est une raison plus que suffisante pour me ravir. Voilà qui me donne le sourire et me fait oublier le temps de quelques longues secondes les soucis qui parcourent mon esprit. Ce lieu est si vide et je m’y retrouve souvent seule. Un peu de compagnie est plus qu’appréciable. Surtout quand il s’agit de celle du Gardien de la Foudre. Je me perds quelques instants dans les méandres du passé. Ce temps où Lambo était un enfant et qu’il fallait constamment le surveiller. S’occuper de lui. Et aujourd’hui, il viendrait pour moi ? Je suis si contente... Je camoufle au mieux mes peines et cherche à démontrer au jeune Bovino que seule sa présence compte à présent. J’espère qu’il va rester un peu !
« Je suis ici pour quelques jours encore, cela me ferait plaisir de passer du temps avec toi. »
« Je suis tellement contente d’entendre ça ! C’est une très bonne nouvelle que tu sois ici, vraiment ! »
Si je n’avais pas ce paquet de farine dans les mains, j’aurais comme applaudis pour démontrer ma joie. Au lieu de ça, je le lui montre et l’entraine avec moi pour que nous puissions cuisiner ensemble. J’ai hâte de repasser un bon moment, comme avant. Une fois à l’intérieur de ma petite demeure, je dépose le paquet sur la table dans la cuisine, près des autres ingrédients pour faire mon gâteau avant de vérifier que j’ai bien tout ce qu’il nous faut pour travailler. On peut lire le bonheur dans ma pupille brillante. Ce moment était tout ce dont j’avais besoin pour sourire aujourd’hui. Je me tourne alors vers Lambo en lui adressant de nouveau un doux sourire.
« Fais comme chez toi surtout. C’est un peu monotone comme maison ici mais je m’y sens bien. On s’y fait. Et on a toute la place pour nous. Personne ne viendra nous embêter aujourd’hui. »
J’essaie de rassurer Lambo. Ou peut-être de lui faire comprendre implicitement que même si l’endroit est miteux, il s’agit là d’un foyer que j’aime énormément. Toujours synonyme de peine mais mes souvenirs y sont forts. Ma voix se fait sensible quand j’y repense. Mais quand Lambo affiche ce visage soudainement triste et qu’il commence à parler de choses sérieuses si rapidement, j’en perds mes mots. « Tsuna, tu es au courant de son retour ? Et tu sais pour son amnésie ? » Je ne sais pas quoi répondre. Oui. Je voulais que nous parlions de nos souvenirs. Du Boss et de son retour. Mais la question arrive si brusquement que je ne m’y suis pas préparée. Je baisse alors le regard pour ne pas afficher ma pupille tremblante puis je finis par me retourner pour préparer les ustensiles pour le gâteau, machinalement.
« Je... »
Ma voix tremble. Mais je me reprends comme je peux. Rapidement.
« Oui, je suis au courant. Je suis allée le voir dès que j’ai appris qu’il était revenu. »
Je parle tout en préparant maintenant les ingrédients. Comme si l’habitude guidait mes mouvements. Comme si, tout à coup, je n’avais plus de réflexes. Comme si j’étais... vide. Je retiens une légère larme.
« Ça a été difficile d’apprendre qu’il ne se souvenait plus de nous... Mais je me dis que... c’est peut-être pas plus mal qu’il ai oublié les horreurs qu’il a vécu... »
J’essuie mon œil de ma manche pour que Lambo ne voit pas ma larme qui a coulé. J’essaie de me convaincre que je me fais à l’idée que Tsunayoshi nous a oubliés. Mais au fond de moi, c’est difficile. Une petite goutte d’eau en plus dans le vase non loin de déborder. Mais je me reprends. Je ne peux pas pleurer ici alors que le jeune Bovino est venu pour me voir. Je respire un bon coup avant de me retourner pour le regarder. Je souris de nouveau en agitant une cuillère en bois sous son nez.
« Tu sais faire un gâteau tout seul depuis tout ce temps ? »
Je dévie légèrement de la conversation comme pour me reprendre mais je sais que nous allons revenir dessus. Alors j’essaie de me préparer psychologiquement à un second assaut. Mais en même temps, je suis aussi ravie qu’on en parle. N’est-ce pas là nos rôles de Gardiens qui reviennent et que nous n’avons pas oubliés ? Si. Assurément. Et c’est important de ne pas l’avoir oublié, justement.
« Je suis ici pour quelques jours encore, cela me ferait plaisir de passer du temps avec toi. »
« Je suis tellement contente d’entendre ça ! C’est une très bonne nouvelle que tu sois ici, vraiment ! »
Si je n’avais pas ce paquet de farine dans les mains, j’aurais comme applaudis pour démontrer ma joie. Au lieu de ça, je le lui montre et l’entraine avec moi pour que nous puissions cuisiner ensemble. J’ai hâte de repasser un bon moment, comme avant. Une fois à l’intérieur de ma petite demeure, je dépose le paquet sur la table dans la cuisine, près des autres ingrédients pour faire mon gâteau avant de vérifier que j’ai bien tout ce qu’il nous faut pour travailler. On peut lire le bonheur dans ma pupille brillante. Ce moment était tout ce dont j’avais besoin pour sourire aujourd’hui. Je me tourne alors vers Lambo en lui adressant de nouveau un doux sourire.
« Fais comme chez toi surtout. C’est un peu monotone comme maison ici mais je m’y sens bien. On s’y fait. Et on a toute la place pour nous. Personne ne viendra nous embêter aujourd’hui. »
J’essaie de rassurer Lambo. Ou peut-être de lui faire comprendre implicitement que même si l’endroit est miteux, il s’agit là d’un foyer que j’aime énormément. Toujours synonyme de peine mais mes souvenirs y sont forts. Ma voix se fait sensible quand j’y repense. Mais quand Lambo affiche ce visage soudainement triste et qu’il commence à parler de choses sérieuses si rapidement, j’en perds mes mots. « Tsuna, tu es au courant de son retour ? Et tu sais pour son amnésie ? » Je ne sais pas quoi répondre. Oui. Je voulais que nous parlions de nos souvenirs. Du Boss et de son retour. Mais la question arrive si brusquement que je ne m’y suis pas préparée. Je baisse alors le regard pour ne pas afficher ma pupille tremblante puis je finis par me retourner pour préparer les ustensiles pour le gâteau, machinalement.
« Je... »
Ma voix tremble. Mais je me reprends comme je peux. Rapidement.
« Oui, je suis au courant. Je suis allée le voir dès que j’ai appris qu’il était revenu. »
Je parle tout en préparant maintenant les ingrédients. Comme si l’habitude guidait mes mouvements. Comme si, tout à coup, je n’avais plus de réflexes. Comme si j’étais... vide. Je retiens une légère larme.
« Ça a été difficile d’apprendre qu’il ne se souvenait plus de nous... Mais je me dis que... c’est peut-être pas plus mal qu’il ai oublié les horreurs qu’il a vécu... »
J’essuie mon œil de ma manche pour que Lambo ne voit pas ma larme qui a coulé. J’essaie de me convaincre que je me fais à l’idée que Tsunayoshi nous a oubliés. Mais au fond de moi, c’est difficile. Une petite goutte d’eau en plus dans le vase non loin de déborder. Mais je me reprends. Je ne peux pas pleurer ici alors que le jeune Bovino est venu pour me voir. Je respire un bon coup avant de me retourner pour le regarder. Je souris de nouveau en agitant une cuillère en bois sous son nez.
« Tu sais faire un gâteau tout seul depuis tout ce temps ? »
Je dévie légèrement de la conversation comme pour me reprendre mais je sais que nous allons revenir dessus. Alors j’essaie de me préparer psychologiquement à un second assaut. Mais en même temps, je suis aussi ravie qu’on en parle. N’est-ce pas là nos rôles de Gardiens qui reviennent et que nous n’avons pas oubliés ? Si. Assurément. Et c’est important de ne pas l’avoir oublié, justement.
- InvitéInvité
Re: Des gâteaux et du raisin, ça te dit ? || PV Lambo
Dim 10 Mar - 10:36
Je suis mon aînée en observant les alentours, comme si j'attendais que quelque chose, ou quelque'un, me tombe dessus à un moment ou à un autre. Je suis donc sur mes gardes.
« Fais comme chez toi surtout. C’est un peu monotone comme maison ici mais je m’y sens bien. On s’y fait. Et on a toute la place pour nous. Personne ne viendra nous embêter aujourd’hui. »
On s'y fait... Je suis pas sûr que moi, je pourrais m'y faire... Cet endroit me fait froid dans le dos... Heureusement qu'il y a Chrome-nee, sa présence est rassurante. Je me sens de suite mieux quand elle m'assure que personne ne viendra nous embêter, le comprenant comme "Mukuro ne viendra pas". Ce type est l'une des raisons qui rend cet endroit particulièrement effrayant, surtout que je l'ai croisé il n'y a pas si longtemps. Enfin bon, je n'ai pas à craindre qu'il m'embête.
J'ai posé une question à la Gardienne de la Brume, sur Tsuna. C'est normal, je suis un Gardien. C'est mon rôle, le boss est quelqu'un auquel je tiens particulièrement... Elle me répond. Elle aussi a été touché par cet événement, cela se sent... Je ferme les yeux et baisse la tête.
« Ça a été difficile d’apprendre qu’il ne se souvenait plus de nous... Mais je me dis que... c’est peut-être pas plus mal qu’il ai oublié les horreurs qu’il a vécu... »
Je haïs ces mots qui sortent de la bouche de l'illusionniste. Comment cela peut-il être bien ? C'est triste... C'est dangereux... Il n'y a rien de bon dans cela. C'est peut être parce que je suis un froussard, mais je crains que quelque chose de mauvais n'arrive... Sinon, pourquoi l'avoir enlevé ? Disparu pendant si longtemps, cela ne peut pas être une coïncidence, un manque de chance. Quelqu'un de si fort et gentil que Tsuna-nii... Le fait que nous nous soyons éparpillés, séparés, je n'aime pas non plus cela. Je ne suis plus la vachette idiote que j'étais auparavant. J'ai grandi dans le monde de la mafia, alternant entre la famille Bovino et la Vongola... Dans ce monde, il n'y a jamais de coïncidence. Je suis peut être le plus jeune de la famille, mais je ne suis pas pour autant inutile. Je ne suis pas fort et il y a plus intelligent que moi, mais je ne compte pas laisser un quelconque malheur arriver de nouveau à mon grand frère. Je n'ai pas non plus envie que Kyoko-nee, Haru-nee ou Chrome-nee ne soient blessées... J'ai plein de choses à dire à ce sujet-là, mais je me tais.
« Tu sais faire un gâteau tout seul depuis tout ce temps ? »
Je souris et me redresse, passant une main assurée dans mes cheveux ondulés.
- Evidemment, je peux même t'assurer que je suis plutôt bon en cuisine !
Certains disent que la cuisine, c'est l'arme de la femme, mais moi, je suis persuadé que cela peut également devenir l'arme de l'homme. Si j'ai confiance en mes compétences, j'ai connaissance de l'une de mes faiblesses qui n'est autre que mon habitude de cuisiner des plats occidentaux, ayant vécu en Italie depuis la disparition du Decimo.
- Par contre, je ne maîtrise pas tellement les plats et desserts typiquement japonais.
« Fais comme chez toi surtout. C’est un peu monotone comme maison ici mais je m’y sens bien. On s’y fait. Et on a toute la place pour nous. Personne ne viendra nous embêter aujourd’hui. »
On s'y fait... Je suis pas sûr que moi, je pourrais m'y faire... Cet endroit me fait froid dans le dos... Heureusement qu'il y a Chrome-nee, sa présence est rassurante. Je me sens de suite mieux quand elle m'assure que personne ne viendra nous embêter, le comprenant comme "Mukuro ne viendra pas". Ce type est l'une des raisons qui rend cet endroit particulièrement effrayant, surtout que je l'ai croisé il n'y a pas si longtemps. Enfin bon, je n'ai pas à craindre qu'il m'embête.
J'ai posé une question à la Gardienne de la Brume, sur Tsuna. C'est normal, je suis un Gardien. C'est mon rôle, le boss est quelqu'un auquel je tiens particulièrement... Elle me répond. Elle aussi a été touché par cet événement, cela se sent... Je ferme les yeux et baisse la tête.
« Ça a été difficile d’apprendre qu’il ne se souvenait plus de nous... Mais je me dis que... c’est peut-être pas plus mal qu’il ai oublié les horreurs qu’il a vécu... »
Je haïs ces mots qui sortent de la bouche de l'illusionniste. Comment cela peut-il être bien ? C'est triste... C'est dangereux... Il n'y a rien de bon dans cela. C'est peut être parce que je suis un froussard, mais je crains que quelque chose de mauvais n'arrive... Sinon, pourquoi l'avoir enlevé ? Disparu pendant si longtemps, cela ne peut pas être une coïncidence, un manque de chance. Quelqu'un de si fort et gentil que Tsuna-nii... Le fait que nous nous soyons éparpillés, séparés, je n'aime pas non plus cela. Je ne suis plus la vachette idiote que j'étais auparavant. J'ai grandi dans le monde de la mafia, alternant entre la famille Bovino et la Vongola... Dans ce monde, il n'y a jamais de coïncidence. Je suis peut être le plus jeune de la famille, mais je ne suis pas pour autant inutile. Je ne suis pas fort et il y a plus intelligent que moi, mais je ne compte pas laisser un quelconque malheur arriver de nouveau à mon grand frère. Je n'ai pas non plus envie que Kyoko-nee, Haru-nee ou Chrome-nee ne soient blessées... J'ai plein de choses à dire à ce sujet-là, mais je me tais.
« Tu sais faire un gâteau tout seul depuis tout ce temps ? »
Je souris et me redresse, passant une main assurée dans mes cheveux ondulés.
- Evidemment, je peux même t'assurer que je suis plutôt bon en cuisine !
Certains disent que la cuisine, c'est l'arme de la femme, mais moi, je suis persuadé que cela peut également devenir l'arme de l'homme. Si j'ai confiance en mes compétences, j'ai connaissance de l'une de mes faiblesses qui n'est autre que mon habitude de cuisiner des plats occidentaux, ayant vécu en Italie depuis la disparition du Decimo.
- Par contre, je ne maîtrise pas tellement les plats et desserts typiquement japonais.
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